[Sirius/Erillia] Retenue avec Sirius Part 2

Erillia arriva dans sa chambre. En un coup de baguette celle-ci fut rangée. La jeune femme voulut prendre le temps de se poser pour réflechir mais rien à faire elle était encore beaucoup trop prise pas ce qui se passait. Mon dieu qu'elle était ravie! Elle l'aimait elle en était absolument certaine! Restait plus qu'à le lui dire!

Elle était entrain de ramasser une plume sur son bureau quand elle sentit deux bras la serrer... alors qu'il n'y avais personne!!!

Sirius était entré a peine quelque seconde après la jeune femme. Il l'avait vu ranger sa chambre d'un coup de baguette. Il l'avait regardé aller et venir dans la pièce d'un air fébrile et impatient. Il souriait sous la cape. Un sourire tendre, en accord avec l'amour qui brillait dans ses yeux. Il s'approcha d'elle pendant qu'elle ramassait quelque chose sur son bureau et l'enlaça. Seulement il avait juste oublié la cape ...

Elle sursauta et se retourna vivement. Un regard inquiet traversa ses beaux yeux verts et Sirius éclata de rire en abaissant sa capuche.

- On dirait un chat quand tu fais cette tête là Erillia ...

Il lui souriait avec tendresse et humour. Puis, d'un ton tout aussi drôle, il lança :

- Chouette manière de ranger sa chambre ! Tu m'apprendras le sort ?

-Idiot, tu m'as fais peur!! pouffa Erillia. Oh ça! Ce n'est qu'un sort très simple mais... il me semble que l'heure ne sois pas à l'apprentissage de sortilège ménager... n'est ce pas?

Elle jeta un sort s'insonorisation à la pièce pour plus de sécurité. E effet, les appartements des profs étaient tous au même endroit et celui de Rogue jouxtait le sien.

-Bien maintenant que nous sommes ici quelle est la suite des évènements Mr Black, murmura-t-elle en se rapprochant, langoureuse et dangereuse.

Elle recommença le manège de tout à l'heure en lui embrassant doucement les lèvres sans lui laisser le temps de répondre à ce baiser.

Sirius n'attendit pas. Il se baissa légèrement et fit tomber la jeune femme dans ses bras. Il la souleva en la serrant contre lui et alla la porter jusqu'au lit. Il l'allongea avec délicatesse et sonda son regard.

Elle était fébrile. Impatiente. Belle à couper le souffle. Il se pencha et l'embrassa. Puis, se relevant, il se débarrassa de la cape d'invisibilité qui lui recouvrait encore les épaules et s'allongea à ses côtés. Elle semblait attendre. Il lu dans son regard qu'elle lui faisait confiance, qu'il guidait la danse.

Alors, il se redressa sur un coude et lui caressa doucement la joue. Puis il approcha son visage et l'embrassa. C'était doux. Tendre. Lent. Visiblement trop pour Erillia qui noua ses bras autours du cou de Sirius et l'attira à lui d'un geste presque impérieux. Il esquissa un sourire et quitta les lèvres de la jeune femme pour descendre vers le cou.

Il glissa une main sous le pull et la chemise de la belle brune et caressa doucement son ventre. Elle frémit. Il remonta doucement sa main. L'autre vint la rejoindre et, délicatement mais surement, il lui ôta son pull. Elle lui adressa un sourire. Il le lui rendit. Son magnifique sourire étincelant.

Il se redressa un bref instant et défit sa chemise, dévoilant un torse large, mince et musclé ainsi que des bras puissants. Il prit une des mains de la jeune femme et la posa sur son torse. Elle se mit à le caresser, fascinée. Puis, elle y posa son autre main et le plaqua conte les oreillers afin de prendre le dessus.

Surprit il n'eut pas le temps de réagir, elle se retrouva penchée sur lui. Ses longs cheveux sombres effleuraient le visage du jeune homme qui sentait son coeur lui démolir la poitrine. Les yeux verts d'Erillia brillaient d'amour et de confiance ...

Erillia ne réfléchissait plus. Cet homme la rendait folle, complètement folle.

Sa poitrine se soulevait irrégulièrement ce qui était mis en valeur par sa chemise trop serrée. Sirius était torse nu. Dieu qu'il était beau. Elle embrassa ses lèvres puis descendit lentement, très lentement, trop lentement... Le coeur du jeune homme battait à toute vitesse sous les doigts agiles de la jeune femme.
Elle déboutonna sa chemise en essayant de ne pas en arracher tout les boutons. Rapidement, le pauvre vêtement alla retrouver celui de Sirius, par terre.

Leurs souffles se faisaient de plus en plus heurtés. Les mains de Erillia se baladaient avec agilitées sur le corps de son amant, explorant chaque parcelle de son torse, de ses épaules et de son dos.

Elle le taquinait, attendait avec impatience le moment où, n'y tenant plus, il reprendrait la main...
Le jeune homme, d'ailleurs, n'était pas en reste, passant ses mains dans le dos de la jeune femme,
approfondissant ses caresses en jouant avec l'élastique du soutien-gorge bleue qu'elle portait.

Il fallait qu'il agisse pensa-t-elle, elle n'allait pas tenir sinon. Sa fébrilité augmentait de plus en plus, atteignant presque son paroxysme. Au moment où elle perdait espoir il la renversa d'un geste fluide en la regardant avec un petit sourire en coin à en damner un saint...

Il défit le soutien-gorge. Sans y prêter attention, il le balança en arrière avant d'admirer les formes rondes qui s'offraient librement à lui. Il adressa un sourire malicieux à la jeune femme et se pencha pour les embrasser. Malin, il s'amusa avec, ce qui arracha un gémissement de plaisir à Erillia. Puis il laissa ses lèvres descendre. Tout en bas. Jusqu'à ce qu'il redresse la tête et, de ses doigts agiles, lui déboutonne le jean. Il le fit glisser le long des jambes fines de la belle brune. Il était lent. Il y prenait un malin plaisir, au grand désespoir d'Erillia qui lui adressa un regard qui se voulait menaçant. Il haussa un sourcil, absolument pas convaincu et finit par jeter le vêtement à terre. Du coup, il fit remonter ses mains le long des cuisses. Au niveau des genoux, il glissa la main droite à l'intérieur et s'amusa à dessiner de petits cercles avec ses doigts, sans se soucier du regard implorant de sa victime. Cette dernière, n'y tenant plus, se redressa vivement et passa les bras autours du cou de Sirius avant de se laisser retomber et de l'attirer à lui avec force. Il fut entraîné et tomba doucement sur elle.

Leurs corps se touchèrent enfin. Le contact de la peau douce et satinée de la jeune femme rendit Sirius fou d'amour. Il céda un peu de poids et roula sur le côté, entraînant la belle brune sur son torse. Il se retrouvait sous elle, sous ses cheveux qui lui balayaient de nouveau le visage. Il l'embrassa fougueusement dans le cou pendant qu'elle lui défaisait son jean. Elle ne prit pas le temps de le faire souffrir, trop impatiente, et lui ôta vivement le vêtement qu'elle envoya rejoindre les autres au sol. Ensuite, brûlante de passion elle retourna s'allonger sur lui. Elle sentit ses mains descendre le long de ses hanches et lui retirer délicatement le dernier vêtement qui la couvrait. Alors elle enfouit un gémissement de plaisir dans le cou du jeune homme. D'elle-même, elle lui enleva son caleçon et resta un moment stupéfaite devant la splendeur du corps du jeune homme.

Mais il ne comptait pas attendre qu'elle reprenne ses esprits. Il l'enlaça avec force et douceur afin de l'attirer à lui. Il lui caressa un moment le ventre avant de remonter sur sa poitrine. Mutine, elle s'installa sur lui. Entièrement dévêtu, ils se regardaient, se touchaient, s'aimaient. Puis, elle se pencha sur lui.

Un cri de plaisir lui échappa lorsqu'il entra en elle. Puis, elle se mit à danser en harmonie avec lui. Du feu s'écoulaient dans leurs veines. Ils ne faisaient plus qu'un. Leurs coeurs comme leurs corps agissaient à l'unisson. Ils s'aimèrent à en perdre haleine.

Plus tard, Erillia se laissa retomber aux côtés de Sirius, haletante et pantelante de bonheur. Elle tentait de rependre son souffle mais n'y parvenait pas. Sirius semblait un peu plus calme mais non moins heureux. Il se redressa sur un coude et lui caressa la joue. Il esquissa un sourire nouveau. Le sourire d'un amant comblé et amoureux. Il lui murmura :

- Je t'aime Erillia.

Erillia esquissa un sourire heureux. Mais elle était fatiguée. Vraiment. Lovée contre le torse de son amant, elle sombra dans un sommeil profond sans avoir pu lui répondre.


Sirius la regarda dormir pendant un moment. Puis, lorsqu'il fut certain qu'elle dormait bien, il quitta doucement le lit et alla ramasser ses vêtements. Il les enfila et s'approcha du bureau de son amante. Sur une feuille de papier, il écrivit ces mots :

Erillia se réveilla en sursaut. Elle posa la main sur l'oreiller à côté d'elle, vide. Ce pouvait-il que tout cela ne soit qu'un rêve? Impossible, elle se souvenait encore trop bien de la soirée de la veille... Jamais elle n'aurait pensé vivre ça. C'était si... intense, fort. Ses mains rencontrèrent alors un bout de papier:

Juste pour que tu ne croies pas avoir rêvé Erillia. Je t'aime.

Elle sourit. Il était adorable. Elle l'aimait tellement...
Puis tout à coup, elle se rendit compte qu'il était parti au milieu de la nuit comme ça... comme un voleur! Bien entendu il avait bien fait... imaginons que quelqu'un soit rentré dans sa chambre ce matin... Mais elle n'avait pas envie d'être prudente en ce moment et aurait adoré dormir tout contre lui...
Un sourire un brin sadique étira les lèvres de la jeune femme, qui préparait déjà une gentille petite vengeance...
Avec un sourire espiègle, elle se leva et découvrit à ses pieds un immense... bazar. "Décidément tout avait volé cette nuit" pensa-t-elle avec un sourire. Elle relança le sortilège de la veille toujours souriante et pris sa douche ce même sourire idiot sur le visage.

"Qu'elle gamine tu fais Erillia, pensa-t-elle. On dirait une ado qui vient d'avoir sa première fois! Tu as 25ans ma vieille pas 15!"

Une fois prête, elle sortit dans les couloirs à la recherche de son amant...