Dans ma prairie.

Erillia, toujours tigresse, arriva dans sa prairie secrète. Elle s'était calmé, avait fait la part des choses. Orlendo et elle étaient ivres, le jeune homme s'était laissé emporté, rien de grave. Elle pouvait lui pardonner.

Elle n'envisageait pas une seule seconde cacher cela à l'homme qu'elle aimait. Et si Sirius se permettait de mal le prendre, elle se ferait un plaisir de lui jeter à la figure le message de sa pire ennemie... intimité...

La tigresse se coucha, épuisée et s'endormit paisiblement, bercée par le bruit du vent dans l'herbe et dans les arbres...

Patmol courait. Il courait pour tenter d'effacer l'image d'Erillia et de Mr Fightening qui s'embrassaient. Il courait pour oublier, comme d'autres buvaient ou se mutilaient. Lui, il courait. Il ne fuyait pas non. Il cherchait l'oubli dans l'effort, la douleur.

Car il courait si vite que ses pattes lui faisaient mal et que les branches le griffaient de part et d'autre. Soudain, il s'arrêta net. L'odeur d'Erillia flottait dans l'air. Il hésita quelques secondes, puis se mit à trotter vers la prairie qu'il connaissait bien.

Sous sa forme animale, Erillia dormait. Sirius quitta l'orée de la clairère pour s'approcher d'elle. Il s'arrêta assez loin et gronda puissement, attendant qu'elle se réveille.

Puis, il se transforma en humain.

La tigresse émergea de ses rêves lentement. Voyant Sirius au loin elle redevient Erillia et s'approcha de lui. Il évitait son regard et paraissait distant... Etrange. Peut-être avait-il quelque chose à se reprocher.

-Bonjour mon ange, commença la jeune femme d'une voix calme.

Quelque chose n'allait pas, elle le sentait.

Sirius adressa un sourire ironique et dépourvu de joie à son professeur. Il déclara d'un ton froid :

- Je ne suis plus ton ange. Et je crois que je ne le serais plus jamais.

Avant qu'elle ne l'interrompe, il leva une main en un geste impérieux et poursuivit sans attendre :

- Tu as embrassé le professeur de soin aux créatures magiques. Ne le nie pas, j'étais là. J'ai assisté à son invitation et à votre départ. Je comptais ensuite aller me coucher mais, trop torturé pour dormir, je suis revenu. Erreur fatale non ? Je suis bien d'accord avec toi. Donc, je vous ai vu revenir d'une démarche un peu trop hésitante. Je l'ai vu se pencher sur toi. Et vous vous êtes embrassé. Ensuite, je suis parti me baigner dans le lac, j'en sors. Sakura m'a réconforté, je lui en suis reconnaissant.

Il se tut un instant et expliqua d'un ton toujours aussi froid :

- Tu vas mettre ça sur le compte de l'alcool. Soit. Mais moi non. Je me sens trahie et brisé. Je ne m'attendais pas du tout à ça de ta part. Et encore moins avec la nuit que nous venions de passer. Mais il est trop tard pour défaire les choses.

Il ne ressentait rien d'autre qu'un vide profond. Une sensation d'abîme sans fin. Pas de douleur, pas de tristesse. Une indifférence glaciale. Sirius n'était pas méchant. Il était même fidèle, serviable et dévoué. Mais lorsqu'il s'y mettait, il pouvait devenir cruel.

Il cessa un instant pour reprendre son souffle et, le coeur glacé et la voix dure, il lança :

- C'est terminé Erillia. Il n'y a plus de nous.

Orlendo arriva dans la forêt interdite, avec un serieu mal de tête mais sobre. La potion avait fait effet.

De petits animaux l'avaient menés jusqu'au lac. Mais arrivé là-bas, plus rien. La piste du proffesseur s'arrêtait mais une nouvelle commençait. Il inspecta les traces suspecte.

surment un gros félin... Qu'es-ce qu'un gros félin fait ici!
Reprenons...
Erillia a 1g d'alcool dans le sang
un gros félin a effacer les trace d'Erillia
la piste du gros félin va vers la fôret interdite
la forêt interdite est peuplé de Centaure agressif,
agromentula, des licorne et des sombrale sans oublier les créature non magique capable de s'adapté a se milieu.

Conclusion: une femme bouré est prit en chasse par un gros félin, qui arrive dont ne sait où, ce dirige dans une fôret peuple de centaure capable de l'agressé, d'agromentula capable de la mangé et surment d'une ou deux meute de loups, certe un sombrale pourrait l'approché pour la ramener au chateau.
Bref c'est...une catastrophe.

Il suivit la trace du gros félin dans la forêt sombre est mystèrieuse. Des hiboux et des chouette hululaient sinistrement entre quelque craquement d'arbres. Il vit passer une agromentula d'environ un metre d'envergure. Il se cacha derière un arbre et pensa a un évènement heureux pour ne pas dégagé de phéromone de peur. L'araigné géante repartie. Soulagé, il reprit sa lente marche.

Sirius allait parler lorsqu'il sentit l'odeur du professeur haït. Alors, il adressa un dernier regard à son amante.

Un regard froid. Absent. Lointain. Vide de tout amour et de toute tendresse. Un regard simple. Comme il ne lui en avait encore jamais adressé.

Puis il se métamorphosa et disparut silencieusement dans la forêt. Juste à temps.

Erillia vit le regard que lui lançait son amant. Pourquoi? Etait-il possible que?

-ATTEND!!! hurla-t-elle avant de se transformer en tigresse pour lui courir après.

Elle était plus rapide.

Sirius s'était déjà éloigne lorsqu'il entendit un cri. Deux secondes plus tard, Erillia se tenait devant lui sous la forme d'une tigresse.

Il tenta de s'échapper, ne voulant plus lui parler, mais elle tenait bon. Alors, il grogna et redevint humain.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Sa voix glaciale aurait fait fondre un soleil. Les mains dans les poches, il attendait que la jeune femme redevienne humaine.

Erillia se retransforma. Son visage était transformé par la colère.

-Tu m'expliques ce qui t'arrive? Je t'ai quitté ce matin, tu m'aimais et tout et là tu me hais. Je peux savoir ce qui se passe?

Erillia le toisa durement, les larmes aux yeux. Qu'avait-elle encore fait nom de Dieu!

Sirius ne broncha pas. Il lança d'un ton bref :

- Je viens de te l'expliquer. Dois-je vraiment tout recommencer ? Ou est-ce simplement que tu refuses de comprendre ?

Il attendit, le regard neutre. Sans haine, sans colère. Vide.

Erillia le toisa.

-Rectification. IL m'a embrassé ET JE l'ai repoussé. Je n'aime pas Orlendo Fightening, il faut te le dire en quelle langue? Et oui j'étais bourrée, d'autant plus quand ta chère Elisabeth Ombrage m'a chargé de te transmettre un message. Elle a apparemment apprécié votre... moment d'intimité dans la Tour d'Astronomie et qu'elle renouvellerait l'expérience avec grand plaisir. Tu dragues Ombrage, Evans et Ishina mais moi bien sûre je n'ai le droit de rien dire. Par contre, que je me fasse embrassé par un professeur avec un gramme d'alcool dans le sang et dessuite je suis une traînée et je t'ai trahie? Et tu disais m'aimer?

La jeune femme pleurait à présent. Tout se retournait contre elle alors qu'elle n'avait rien fait... encore.

Sirius sentit la colère affluer en lui comme une vague dans une tempête hivernale sur l'océan. Sa voix se fit encore plus froide et il répondit sans hausser le ton :

- Dans la tour d'astronomie, j'ai parlé à Ombrage, qui semblait aller mal. Elle m'a parût humaine cette fois, loin de la ténébreuse inquisitrice qu'elle semble être. Quand à Lily Evans, c'est ma meilleure amie. Que tu me crois où non ne changera rien. Il en va de même pour Sakura Ishina, qui a juste su être là aux bons moments. Ce sont des amis.

Il se tut et regarda Erillia pleurer. Il n'aimait pas les larmes, seule arme contre laquelle il n'était pas immunisé. Mais il se retint d'aller les essuyer pour reprendre :

- Aurais-je embrassé Ombrage sous ton nez que tu m'aurais fait tout un scandale. D'ailleurs, même sans que je l'embrasse du t'énerve. Lily, c'est pareil. Dès qu'elle profite de mon amitié, tu hausses les sourcils. Moi, j'étais jaloux d'Orlendo. Mais j'avais promis de faire des efforts.

Il marqua une pause et termina ainsi :

- Sauf que là, c'est trop me demander que d'accepter ça.

Il serra les poings dans ses poches.

-Mais je peux comprendre que tu sois ami avec elle. Je ne t\'ai rien dit que je sâche? Et je comprend que tu ne puisses accepter mais je n\'en suis PAS RESPONSABLE Sirius. Et si tu es incapable de me croire et de m\'accorder le bénéfice du doute c\'est que tu ne m\'aimes pas comme je t\'aime Sirius. A croire que ce n\'était que du vent pour toi.

La jeune femme était calme à présent, parlant d\'une voix profondément blessée. Elle avait des torts dans cette histoire, elle le savait. Mais elle était choquée de voir que Sirius était près à l\'abandonner aussi facilement... Comme s\'il ne cherchait qu\'un prétexte pour la quitter...

Sirius la regarda un instant sans rien dire. Ainsi, elle le prenait par les sentiments ... Il esquissa un sourire ironique, sans joie.

- Tu n'es pas responsable Erillia. Et tu m'accuses de ne pas t'aimer comme tu m'aimes. Je ne discuterais pas avec toi. Un baiser échangé, c'est une promesse rompue. Et curieusement, ce n'est pas moi qui en suis l'auteur. Si tu veux t'en prendre à quelqu'un, ce n'est pas à moi. Mais à toi ... darling.

Il avait accentué le dernier mot avec une ironie non dissimulée.

Une gifle. C'était comme une gifle.

-Je sais Sirius. Je suis désolée de m'être fait embrasser, je te jure que ce n'était pas dans mes intentions, dit-elle avec lassitude.

Elle était fatiguée, triste et blessée.

-Ce n'est pas ta faute, uniquement la mienne, j'ai compris. Que veux-tu faire au juste? demanda-t-elle en baissant les yeux.

Sirius ne s'attendait pas à sa reddition. Mais il ne broncha pas. Il haussa simplement les épaules en répondant :

- Attendre que la douleur passe. Réparer les fragments de ce que tu as brisé. Rien d'autre.

Il lui adressa un regard neutre et s'éloigna sans un mot.

Erillia baissa la tête.

-Je t'aime..., dit-elle alors que des fragments de leurs discussions lui revenait en mémoire.

Elle tombait de haut. Jamais elle n'aurait imaginé cela... La jeune femme laissa tomber une larme, la dernière et elle repartit en courant vers la forêt sous forme de tigresse.

"Pourvu que je croise une Acromentule" pensa-t-elle, avide d'assouvir sa rage et sa tristesse, elle partit en galopant comme jamais, dépassant son amant... son ancien amant.


Désespoir.

Sirius la regarda partir sans faire un geste. Il attendit que le son du galop se soit estompé avant de relâcher la tension. Ses muscles lui faisaient atrocement mal mais il s'en fichait.

Une larme roula sur sa joue. D'un geste rageur, il l'essuya et s'en retourna au château, l'air sombre.

Il avait le coeur brisé.

Orlendo continuait depuis une heure sa lent marche sur la piste du félin, il en avait déduit que c'était un tigre après avoir trouvers quelque poiles oranger. Il marchait sur un chemin sinueu, quand il se trouva nez à nez avec un magnifique tigre. L'abssance de sang dans la guele du tigre le rassura immédiatement. Il lui demanda, dans un grognement courtoit:

- Bonsoire, noble créature. par le plus grand des hazard, aurais-tu vus une être humaine? Je la cherche desepéraiment depuis plusieurs heures, ne l'aurais -tu pas sentit grâce à ton odoras superieur au mien?

En voyant Orlendo, la tigresse redevint Erilla. Celle-ci faisait peine à voir. Elle avait rencontré une petite acromentule et, si cela l'avait aidé à calmer sa colère, cela lui avait aussi valu quelques égratinures. Ses yeux étaient rouges et gonflés mais froids comme la glace.

-Vous me cherchiez Orlendo? demanda-t-elle d'une voix enrouée.

Quand Orlendo vit l'immence tigre se transformé en une ravissante jeune femme, son souffle fut coupé. Puis une vague de soulagement le submerga.

Elle est vivante!

Il l'observa plus attentivement. Ces yeux était rouge et inexpressif, elle était en colère. Elle avait aussi quelque coupure, très gonffle, des poils hurticant d'une agromentula. Il essaya de lui parler sans envenimer sa colère.

- Oui je me suis inquieter pour vous...toi. La forêt n'est pas réputer pour son hospitalité. J'ai une potion contre les effet de l'alcool, si vous...tu veux.

Il sortie la fiole de sa poche, et lui tandis adroitement.

-Inutile, répondit-elle d'une voix atone. J'ai dessoulée toute seule. Mais merci quand même.

Elle lui fit un pauvre sourire.

-Je ne t'en veux pas pour tout à l'heure Orlendo. Nous avions trop bu. Je suis navrée si... je t'ai donné de faux espoirs, ce n'était pas mon intention. Je... vais aller me coucher. Je ne me sens pas très bien.

Il plaça la fiole dans sa poche.

- D'acord, dit- il légèrement refrognier. Je m'escuse de d'avoir embrassé, j'était également sous l'emprise de l'alcool, tu n'es pas la seul fautive. Permet-moi de te racompagné, je m'en foudrais s'il t'arrivait malheurs.

Ils se dirigèrent vers le chateau, sur un sentier sinueu qui slalomait entre les immences arbres.