Retrouvailles...

Minuit allait sonner. Tout était silencieux dans le vieux château de pierre. Une jeune femme s'approcha du couloir du troisième étage. Elle portait une robe de sorcier noire comme la nuit et ses cheveux attachés étaient recouvert d'un capuchon. La jeune femme était silencieuse, se déplaçant avec l'agilité d'un chat sur le sol de pierre froide. Arrivée devant le couloir, la jeune femme entreprit de passer trois fois devant le mur sombre.

"J'ai besoin d'un endroit pour mon rendez-vous secret avec Sirius. J'ai besoin d'un endroit pour mon rendez-vous secret avec Sirius. J'ai besoin d'un endroit pour mon rendez-vous secret avec Sirius"

Au bout du troisième passage, une immense porte de chêne apparue sur le mur. La jeune femme la poussa tout doucement et sans bruit rentra dans la pièce.

Erillia retira son capuchon est resta un instant bouche-bée devant la beauté de la... chambre qui s'étandait devant elle.

Reprenant contenance elle retira d'un mouvement souple sa robe sombre, laissant apparaître un top blanc ainsi qu'un jean légèrement moulant. Fascinée, elle s'approcha du lit, en détaillant la chambre qui était apparue pour elle et son amant.

La pièce était tamisée, chaleureuse. Les couleurs dominantes étaient le rouge et l'or, en hommage à leur maison: gryffondor. Quelques bougies étaient éparpillées répandant une douce lumière, sans trop être romantique. Des tapis moelleux recouvraient la presque totalité du parquet. A une extrémité de la pièce se trouvait une porte, menant à une salle de bain de conte de fées.

Mais de toutes ses splendeurs, le lit était sans doute la plus magnifique. A tel point, que la jeune femme en était intimidée. C'était un lit à baldaquin immense, fais de bois sombre. Les draps étaient aussi rouges que les lèvres de la jeune femme, brodés de fils d'or dessinant des signes étranges et enchanteurs. La tête de lit était sculptée elle aussi, dessinant des runes que la professeur de sortilèges ne prit pas le temps de déchiffrer. Erillia recula afin d'avoir une vue d'ensemble sur la pièce. Celle-ci dégageait une espèce de beauté sauvage et envoûtante. Tournant le dos à la porte, la jeune femme murmura tout les sorts qu'elle connaissait, afin de les protéger de toutes irruptions. Ils seraient tranquilles ici. La Salle ne laisserai entrer personne d'autre que eux.

Reposant sa baguette sur une petite table, la jeune femme ferma les yeux, n'entendant pas la porte s'ouvrir derrière elle.

Sirius était en retard de 5 minutes. Il demanda la salle et entra silencieusement.

Erillia était là, elle semblait admirer la pièce. Le jeune homme regarda autour de lui et écarquilla les yeux, ébahi par la splendeur de la salle, par le décorum et le lit. Surtout le lit.

Ôtant sa cape, il murmura :

- On fête quelque chose ? On se croirait dans un conte de fée ... C'est magnifique !

Surprise, la jeune femme se retourna vers son amant afin de lui offrir le plus beau de ses sourires. La Salle s'est surpassée.

-Hum... je sais pas..., dit-elle avec humour. Nos deux semaines de relations peut-être?

Erillia souriait, ses yeux pétillaient. Elle était radieuse et épanouie.

Heureuse et entière.

Sirius oublia la salle. Il ne voyait plus que le sourire d'Erillia. Il le lui rendit et s'approcha d'elle malicieusement. Il l'enlaça lentement, sensuellement et demanda d'un ton innocent :

- Je t'ai manqué peut-être ?

Un sourire en coin éclairait son visage rayonnant. Il embrassa la jeune femme sur le front puis sur le nez, faisant durer l'attente.

Erillia fit mine de réflechir.

-Hum... est-ce que tu m'as manqué...? Je ne sais plus, j'étais tellement occupée avec Rogue et Fightening..., dit-elle moqueuse.

Sentant le jeune homme se reculer, vexé elle le tira par la cravate *voila pourquoi j'aime les cravates* pour l'embrasser passionément.

-Bien sûre que tu m'as manqué mon ange, murmura-t-elle avant de le ré-embrasser avec la même impatience.

Sirius esquissa un sourire amusé et répondit passionnément à l'étreinte de son amante en refermant puissamment ses bras autours d'elle. Il l'embrassa encore plus langoureusement qu'elle, lui parcourant la bouche avec sa langue agile et délicate. Puis, un peu à bout de souffle, il recula un peu et murmura :

- Tu m'as tellement manqué ...

Il lui adressa un sourire calme. Apaisé. Heureux.

Ils restèrent ainsi enlacés pendant plusieurs minutes. Erillia, blottit dans les bras de son amant, s'amusait à tracer des dessins imaginaires avec son doigt à la base du cou du jeune homme. Lorsqu'elle en eut marre de rester planté là comme une gourde à quelques mètres de ce fabuleux lit elle se tourna vers Sirius et dit avec un air innocent:

-Je trouve quand même dommage de ne pas profiter d'un lit aussi magnifique et confortable n'est-ce pas?

Lui souriant alors toujours avec le même sourire, elle l'entraina avec elle et s'adossa près d'une des colonnes du lit. Le jeune homme se collant à elle, Erillia en profita pour entourer de ses jambes la taille de Sirius et, malicieuse, elle entreprit de déposer de petits baisers sur le cou de son amant.

Comme dans un rêve...

Sirius s'était laissé entraîner par son amante. Lorsqu'elle lui enlaça la taille de ses longues jambes, il esquissa un sourire malin et insinua ses mains sous le t-shirt de son amante pour les poser sur les hanches. Il avança la tête et déposa un baiser langoureux dans le cou de la jeune femme, qui en frémit de désir. Il esquissa un nouveau sourire et recula doucement pour faire courir sa bouche le long de sa machoire avec une lenteur exaspérante, frustrante.

Il était heureux et amoureux. Mais il s'amusait avec malice.

Le sentant déposer des baisers sur son cou, la jeune femme le repoussa légèrement:

-Tu vas pas me refaire le coup du suçon j'espère? Pas que ce soit désagréable mais Ellana s'est joyeusement foutue de moi en le voyant... et j'ai du dire non à Orlendo qui m'avait invitée à aller aux Trois Balais... Si demain j'ai une jolie marque mauve sur le cou il risque de mal le prendre...

Erillia souriait, pour montrer qu'elle plaisantait. En réalité elle détestait sa lenteur, sachant qu'il se moquait d'elle ainsi. Mais cette fois elle ne craquerait pas.

Passant ses mains sous la chemise du jeune homme, elle entreprit de passer ses mains partout sur son torse et son dos, ces caresses étaient légères et firent frissoner son amant, ce qui tira une moue victorieuse à la jeune femme.

Orlendo avait invité Erillia aux trois-balais ? Sirius fronça les sourcils mais ne dit rien.

Erillia lui caressait le torse et ces caresses évoquaient en lui le souvenir de celles de Lily, qu'elle lui avait prodigué moins d'une heure plus tôt. Il frissonna et se pencha pour embrasser passionnément Erillia, souhaitant oublier tout ce qui n'était pas eux.

Il la fit glisser contre lui et, la soulevant, la fit tomber sur le lit où ils roulèrent un instant en riant avant de s'immobiliser, Sirius au dessus de son amante, tenant sur ses bras tendus. Il ne bougea plus et se contenta de la regardait.

Lâchant une main, il lui effleura les lèvres du bout des doigts, tendrement.

Erillia avait vu le froncement de sourcil de Sirius et la manière dont il l'avait embrassé... possessif. Se retrouvant sur le lit, son amant au-dessus d'elle, elle ne put s'empêcher de murmurer:

-C'était en parfaite amitié.

Puis, décidant d'oublier tout ce qui n'était pas son amant elle l'attira doucement à elle, commençant à déboutonner sa chemise, devenue tout à coup trop encombrante. Ses lèvres étaient gonflées par le baiser qu'ils venaient d'échanger. Ses yeux émeraudes étaient rivés à ceux de Sirius, couleur ébène. Ne pouvant soutenir son regard, elle ferma les yeux et l'embrassa jusqu'à ne plus pouvoir respirer.

Elle l'attira à lui et l'embrassa passionnément jusqu'à en manquer de souffle. Il se débarrassa de sa chemise et retourna embrasser les lèvres de son amante, qui semblait ne réclamer que ça.

Glissant les mains sous son t-shirt, il le lui enleva en faisant glisser ses mains le long du corps de la jeune femme, la faisant frémir d'impatience. Il jeta le vêtement en arrière et entreprit d'enlever le soutient gorge de son amante. Il se pencha ensuite et embrassa tout doucement sa poitrine, remontant de temps en temps jusqu'à la naissance de son cou, taquin et malicieux. Pendant se temps, ses mains jouaient du violon et ses doigts du piano. Il faisait du corps de la jeune femme un instrument dont le virtuose est dépendant. Il était dépendant d'elle et de son amour comme un musicien de son art et de sa musique, de son instrument. Il lui défit son jean sans même qu'elle s'en rende compte et le jeta au loin.

Puis, toujours en lui embrassant le corps et en jouant d'elle avec ses mains habiles, douces et tendres, il lui ôta son dernier vêtement et se redressa.

Immobile, il contempla la splendeur du corps de la jeune femme. Il était toujours ébloui par les formes somptueuses qu'elle possédait et qu'elle lui offrait. Elle était tellement parfaite ...
Ses cheveux sombres se détachaient sur sa peau satinée. Ses yeux verts brillaient d'une intense impatience et d'un désir fou. Tout en elle n'était que perfection.

Il l'admirait sans bouger, émerveillé.

Erillia soutint le regard de son amant. Elle qui avait toujours était très pudique n'était pas gênée par le regard que posait Sirius sur elle à ce moment précis. Au contraire, elle se sentait enfin elle même, le regard du jeune homme l'éléctrifiait, la rendait impatiente.

Elle fit lentement glisser ses mains sur le corps du jeune homme et d'un mouvement fluide lui enleva son jean, laissant ses doigts effleurer sa peau brûlante. Seul un vêtement la séparait de l'extase qu'elle ressentait à chaque fois avec Sirius. Elle ne s'en lasserait jamais. Cette sensation lui était parfaitement inconnue avant le jeune homme. Glissant une main dans le dos de son amant, elle entreprit de jouer avec l'élastique de son boxer avant de l'enlever d'un geste qui ne brisait pas l'harmonie et la symbiose dans laquelle évoluait le couple.

Ses mains remontèrent avec souplesse, ses doigts dessinants des courbes abstraites sur les hanches et le dos du gryffondor, avant de se perdre dans les cheveux de Sirius qu'elle ébourrifa, sa bouche embrassant et mordillant sa peau avec une lenteur calculée. Pour une fois c'était elle qui menait la danse... du moins... pour l'instant...

Sirius sourit. Il adorait qu'elle lui ébouriffe les cheveux de la sorte. Amusé, il la laissa mener la danse, se contentant de tracer sur son corps des cercles plus où moins grands et réguliers. Du bout des doigts, il effleurait la peau douce et satinée de son amante, l'embrassant de temps en temps avec douceur et légereté. Lorsqu'elle lui enleva son boxer, il se redressa et esquissa un sourire amusé avant de renverser les rôles. Il roula sur le côté, entraînant la jeune femme à sa suite pour qu'elle se retrouve au dessus de lui.

Il redressa la tête et l'embrassa avec une intensité étrange. Passionné, fougueux, Sirius se faisait plus impérieux, plus exigeant. Il referma les bras sur son amante et la colla contre lui, savourant le plaisir du contact de leurs peaux qui dansaient l'une contre l'autre. La sienne était brûlante, ardante. Celle d'Erillia était toute douce, tiède. Elle ne tarda pas à brûler aussi sous la chaleur incroyable du corps de Sirius.

Des goutelettes de sueurs se formèrent entre eux.
Il plongea son regard sombre et brillant dans les yeux verts de son amante.

Erillia avait l'impression de prendre feu... littéralement. Sous elle, Sirius se faisait plus pressant, plus impérieux. La jeune femme sentit son souffle s'affoler, son coeur battait à grands coups désordonnés, complètement emballé. Leurs gestes se firent plus flous, plus pressants. Ils ne contrôlaient rien, ne pouvaient rien faire, envahis par leurs sens et leur désir de l'autre.

Erillia bascula à nouveau, se retrouvant sous son amant. Leurs souffles se mélangeaient. Sans avoir été jusqu'au bout ils ne faisaient déjà qu'un.

Jamais la jeune femme n'avait ressentis cela. Ils étaient à un tournant décisif de leur relation elle le savait même si ses sens étaient trop affolés pour qu'elle s'en rende compte. La température de leurs corps et de la pièce ne faisait qu'augmenter. Les draps étaient presques humide tellement les jeunes gens avaient chaud.

Erillia se mordit les lèvres et embrassa à nouveau son amant d'un baiser langoureux et passioné.

Elle ne voyait rien autour d'elle. Ils étaient hors du temps et du monde...

Sirius s'était perdu.

Ivre d'amour et de désir, il ne contrôlait plus qu'une infime partie de lui même et quelque part, il sentait que son amante se trouvait dans la même situation. Son coeur lui faisait mal, à battre aussi fort et aussi vite. Il menaçait de lui démolir la poitrine mais il ne s'en souciait même plus.

Allongé sur Erillia, il laissait leurs peaux s'enflammer et se consumer d'amour. Il embrassait Erillia, de plus en plus brièvement en raison du manque de souffle qui les gênaient tout deux. Elle s'agrippait à lui avec une force inouïe, enfonçant ses ongles dans la chair brûlante de son amant, lequel ne bronchait pas.

Les mains de Sirius caressaient la jeune femme avec une passion et une intensité insoupçonnée, un désir de plus en plus grand, insatiable. Éperdu d'amour, il laissait courir sa bouche sur les lèvres, la gorge, la poitrine, le ventre et les hanches de son amante dans une danse endiablée et ardente. Puis, il releva la tête et regarda Erillia droit dans les yeux.

Un sourire inédit illumina son visage et ils ne firent plus qu'un. Réellement. Totalement. Complètement. Ils étaient un tout qui dansait un ballet parfaitement synchronisé. Deux êtres qui s'aimaient d'un même amour, en symbiose inégalable, se fondant l'un dans l'autre. Ils étaient les deux faces d'une pièce. Les deux composantes d'un sort. Deux qui ne faisait qu'un. Ils s'aimaient comme jamais ils n'auraient cru pouvoir aimer un jour.

Bien plus tard, Sirius se laissa tomber aux côtés de la jeune femme. Ivre de bonheur, pantelant d'amour et tremblant faiblement. Ce n'était même plus de l'amour. C'était indescriptible. Son coeur battait toujours à toute vitesse mais il avait moins mal.

De nouveau, l'étrange sourire vint flotter sur ses lèvres.

Erillia se retrouva à regarder le plafond, sa poitrine se soulevant rapidement dans l'espoir d'avoir plus d'air. Elle sentait la présence du jeune homme près d'elle. Elle avait chaud. Elle ne comprenait pas.

Que c'était-il passé?

-Wouah..., murmura-t-elle ne pouvant s'empêcher d'exprimer ce qu'elle ressentait.

Autour d'eux, le silence était de mise.

La jeune femme secoua la tête pour sortir de sa torpeur.

Elle était... c'était indescriptible. Que venaient-ils de faire au juste? Elle n'aurait su le dire.

Elle attendait une réaction quelconque de son amant lui prouvant qu'elle ne venait pas de rêver.

Sirius souriait étrangement. Il ne comprennait pas ce qui s'était passé, mais il avait l'impression d'être entier. D'être parfaitement lui, jusque dans les moindres détails de sa personnalité, il se sentait complet. Véritablement lui. Cette idée tourbillonna un moment dans son esprit sans trouver d'écho.

Soudain, il fronça les sourcils et murmura :

- Et si c'était ça, la vraie symbiose des âmes soeurs ?

Il avait parlé d'une voix rauque, haletante. Encore sous le choc, il peinait à parler. Il réussit difficilement à reprendre son souffle et, doucement, il tourna la tête vers Erillia en souriant tendrement. Il se redressa, dans un intense effort de volonté et attrapa les couvertures, qu'il remonta doucement sur leurs corps alanguis.

Puis, se rallongeant près de la jeune femme, il lui chercha la main pour y entrelacer ses doigts.

- Et si c'était ça, la vraie symbiose des âmes soeurs ?

Erillia sourit et se tourna vers son amant. Sentant une pression sur ses doigts, elle les entrelaça avec ceux du jeune homme.

-Sans aucun doute..., dit-elle avec un sourire en coin tout à fait adorable.

Elle ne quittait pas des yeux le regard noir du brun. Ce qui venait de se passer avait balayé toutes ses inquiétudes.

-Des âmes soeurs..., chuchota-t-elle d'une voix enchanteresse et rêveuse.

Ils étaient des âmes soeurs... que pouvait bien faire Ombrage ou qui que ce soit d'autre contre ça?

Erillia se tut. Elle ne savait pas quoi ajouter. Elle souriait, heureuse et épanouie. Comblée aussi.

-Infiniment comblée...

Elle avait parlée à voix haute et ne s'en était même pas rendue compte.

Sirius sourit doucement en entendant son amante murmurer :

-Infiniment comblée ...

Il songeait à la même chose. Ils avaient atteint un point de non-retour dans leur histoire. Maintenant, rien ne serait jamais plus pareil. En bien ou en mal, ça restait à voir mais pour le moment, ils étaient ensemble et venaient de passer ce qui resterait surement leur plus belle nuit ensemble. Sirus murmura :

- Je voudrais me réveiller chaque matin à tes côtés Erillia. Durant tout le temps que durera ma vie, je voudrais pouvoir être présent à l'instant où tu ouvriras les yeux sur le monde, sur la journée qui s'annonce ...

Le coeur de Sirius battaient encore très vite et très fort, il en vibrait d'ailleurs, sous la force de ses battements.
Il sourit et avança la tête pour appuyer son front contre celui de son amante. Leurs doigts enlacés, leurs visages tout proches, ils ne bougèrent plus.

- Je voudrais me réveiller chaque matin à tes côtés Erillia. Durant tout le temps que durera ma vie, je voudrais pouvoir être présent à l'instant où tu ouvriras les yeux sur le monde, sur la journée qui s'annonce ...


Erillia ne dit rien. Emut et touchée au plus profond d'elle même par la déclaration de l'homme qu'elle aimait.

-Je t'aime Sirius, finit-elle par déclarer d'une voix bouleversante. C'est peut-être faible mais ça représente tout. Je veux passer ma vie avec toi. Avoir des matins, des journées, des nuits avec toi. Tout partager. Après cette nuit, on ne sera plus jamais les mêmes. Tout ce qui s'est produit ces derniers temps: jalousies, secrets, disputes, c'est fini. Je t'aime. Tu es à moi tout comme je suis à toi. Je t'aime.

Son front contre celui de Sirius. Erillia plongea ses yeux émeraudes dans ceux noirs de son amant.

Plénitude.

Il lui sourit, touché au coeur par ses mots. Avançant la tête, il scella leur inoubliable aventure par un baiser tellement doux, tellement tendre qu'Erillia en gémit. Elle se pressa un peu plus contre lui et sembla goûter la saveur apaisante de cette étrange embrassade.

Puis, Sirius recula tout doucement.

Erillia gémit. Ce baiser l'éléctrisait, la rendant folle d'amour.

Lorsque le jeune homme se recula, l'ex-gryffondor lui lança un regard suppliant avant de se blottir contre lui. Elle avait besoin de sa présence, de son contact. Elle ne pouvait le laisser partir. Il fallait qu'il reste près d'elle. Sa vie, son oxygène c'était lui.

Elle le regardait interloquée, pourquoi reculait-il?

Il se débattit un moment avec le draps avant de réussir à enlacer la jeune femme pour la coller à lui. Il posa ses lèvres sur le front de son amante et murmura :

- Advienne ce que pourra. Moi je t'aime et tout le reste n'est qu'illusion.

Il chercha ses lèvres et lui donna un autre baiser, aussi doux et délicat que le premier. Son coeur se remit à battre à toute vitesse dans sa poitrine, le secouant légèrement.

Il sourit.

Erillia posa sa tête contre le torse du jeune homme. Les bougies s'étaient presque éteintes, il régnait dans la salle un grand calme.

Tout n'est qu'illusion... mais il y avait des tâches d'ombres dans leur histoire. Ils n'avaient jamais reparlé des menaces qui pesaient sur la jeune femme... Et pourtant il fallait qu'elle sache. Mais pas ce soir.

Erillia embrassa doucement la peau du jeune homme, se laissant ennivrer par son odeur.

- Qu'importe le passé, qu'importe l'avenir... Vivons au présent et ne pensons pas à demain..., murmura-t-elle pour elle-même, se rappelant une des maximes de son père adoptif.