Déambulation

Erillia s'ennuyait, elle avait une chanson datant de sa jeunesse moldue dans la tête. Une chanson engagée et un brin dédaigneuse...

"This is a song about the stupidie of humans people...

Encore un jour se lève sur la jeunesse France..."

La jeune femme marchait sans but précis, une "tâche" mauve à la base de son cou. Elle se remémora sa discussion avec sa filleule et sourit, celle là alors!

Que faire? Elle n'avait pas de cours, pas de copies à corriger. Tout le monde était dehors mais la jeune femme n'avait pas envie de sortir. A chaque fois qu'elle allait dans le parc cela se passait mal de toute façon. Il faisait frais à l'intérieur du château, elle y étais bien, c'était sa maison.

Sirius lisait un livre d'histoire de la magie. Il se dirigeait vers la salle commune sans trop regarder où il allait, perdu dans les méandres d'une guerre de troll complexe et dont les buts n'étaient pas explicites.

Il ne fit pas du tout attention au couloir qu'il empruntait, pas plus qu'il ne remarqua une silhouette familière non loin de lui.

Erillia rêvassait maintenant, complètement ailleurs. Ses pensées voguaient vers la France, le pays où elle se sentait le mieux avec l'Angleterre. Elle ne vit pas l'homme devant elle, pourtant familier...

Elle lui rentra brutalement dedans et se sentit tomber...

Sirius entra brutalement dans quelqu'un. Par un réflexe incroyable, il lâcha son livre et se pencha en avant pour retenir la personne qui tombait.

Puis, il la redressa et la regarda. Surprit, il s'exclama :

- Oups, pardon E ... Miss Potter.

Il s'était souvenu à temps de l'endroit où il était.

Erillia ouvrit grand les yeux... étonnée.

-Sir... Mister Black? se reprit-elle de justesse. Que faites-vous donc ici? Vous n'êtes pas dehors à profiter du soleil?

Erillia se releva avec l'aide du jeune homme, profondément troublée par la présence de son amant dans ce couloir vide.

Sirius lâcha son amante et se pencha pour récupérer son livre. Puis, avec un sourire, il répondit :

- J'en reviens. Je suis allé me baigner dans le lac avant de discuter un peu avec une élève de Serdaigle, Miss Sakura Ishina. Très sympathique d'ailleurs.

Il rangea le livre dans son sac et s'excusa de nouveau :

- Je suis vraiment désolé, je ne regardais pas du tout où j'allais. Je ne vous ai pas fait mal au moins ?

Erillia sourit tendrement avant de se reprendre.

-Pas du tout Mr Black. C'est moi qui ne regardait pas où j'allais j'étais rêveuse, pardonnez-moi.

Erillia était confuse. Leur conversation avait quelque chose d'irréel... Cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas vu, préférant jouer la carte de la sécurité. Cette situation était vraiment étrange.

-Et vous, tout va bien? Je ne vous ai pas fait mal? demanda-t-elle avec inquiétude.

Sirius secoua la tête, agitant ainsi ses cheveux encore un peu humides en répondant :

- Pas du tout Professeur. Je vais bien.

Pendant qu'il disait ça, il prenait conscience du fait que c'était un mensonge. Elle lui manquait. Mais ça, il ne pouvait pas le lui dire en face. Pas dans un endroit aussi ouvert.

Alors il s'inclina et ajouta :

- Excusez moi professeur, il faut que j'aille prendre une douche chaude. L'eau du lac était plutôt fraîche.

Il lui adressa un sourire un peu timide.

Erillia se mordit les lèvres. Le jeune homme lui manquait atrocement. Elle avait besoin de sa présence... C'était effrayant.

Elle se sentit fondre devant le sourire timide du jeune homme et lui releva la tête. Elle le regarda dans les yeux. Cherchant à lui faire comprendre à quel point il lui manquait et répondit, un sourire triste sur les lèvres:

-Je comprend. Allez-y... il serait dommage que vous tombiez malade...

Le couloir était vide, Erillia sentit le rouge lui monter aux joues lorsqu'elle se rappela les conditions dans lesquelles elle l'avait vu pour la dernière fois. Elle se remordit les lèvres, des étoiles dans les yeux...

Et puis soudain, elle s'interrompit, interloquée:

-L'eau du lac???

Sirius lu dans le regard de la jeune femme tout ce qu'il ressentait lui même. L'amour, le manque, le besoin impérieux de la chaleur de l'autre, la douceur de leurs peaux et la saveur passionnée de leurs baisers.

Puis elle se figea et le regarda d'un air incrédule et surprit :

- L'eau du lac ??

Sirius haussa les sourcils et demanda formellement :

- Miss Potter ?

Erillia se reprit et le toisa avec sérieux, déstabilisée par ce changement de ton.

-Vous êtes allé vous baigner? Mais l'eau devait être froide! Vous sortez d'une maladie plutôt grave, vous devriez faire attention...

Erillia était inquiète. Etais-t-il à ce point inconscient? Pourtant ce n'était pas son style... Erillia se mordit les joues pour ne pas sourire en pensant qu'elle aurait finalement du aller dans le parc... ne serait-ce que pour admirer le jeune homme sortant de l'eau...

"Tu débloques ma vieille, pensa-t-elle. Arrête de baver 5 minutes et concentres-toi pour une fois!"

Erillia sortir de sa torpeur, mis ses mains sur les hanches et haussa un sourcil en attendant la réponse de son amant.

Sirius la regarda d'un air d'abord surprit. Puis, un sourire naquit sur ses lèvres jusqu'a devenir magnifique. Il dit :

- Je n'ai pourtant pas sentit le froid. Je vous assure !

Il la regardait d'un air interrogateur, attendant de voir si elle allait ajouter quelque chose. Soudain, une idée lui vint. En toute hâte, il sortit une plume et un morceau de parchemin de son sac et écrivit :

Nous poursuivrons dans la salle sur demande, ça devient suspect ici.

Il tendit le parchemin à son professeur et expliqua :

- Voilà l'adresse que vous me demandiez la dernière fois. Ce libraire possède un exemplaire merveilleux de l'histoire de Poudlard, dans une édition que l'on ne trouve plus de nos jours. En revanche, je ne suis pas certain qu'il l'ait encore ...

Il adressa un nouveau sourire à la jeune femme.

Erillia fut surprise en voyant le jeune homme lui tendre un morceau de parchemin:

- Voilà l'adresse que vous me demandiez la dernière fois. Ce libraire possède un exemplaire merveilleux de l'histoire de Poudlard, dans une édition que l'on ne trouve plus de nos jours. En revanche, je ne suis pas certain qu'il l'ait encore ...

Jouant le jeu, la jeune femme répondit d'une voix joviale:

-Merci beaucoup Mr Black! Mais je ne sais pas à quelle heure je pourrai me rendre dans cette librairie.

Elle le regardait impassible avec uniquement une petite flamme dans les yeux. Elle aimait cette sensation de danger...

Sirius manqua de lever les yeux au ciel. Mais il ne le fit pas et sembla réfléchir. A partir de 23h, les rondes s'espaçaient. A Minuit, il n'y en avait plus qu'une. Et après, il n'y en avait plus du tout. Seulement comment faire comprendre ça à Erillia ?

Il reprit le parchemin et lança :

- Je vous notes les horaires, comme ça vous aviserez.


Il rendit le parchemin à la jeune femme et demanda d'un ton poli :

- Est-ce tout Professeur ?

Erillia eut un sourire satisfait.

-C'est parfait. Je vous remercie Mr Black pour ce précieux renseignement. Je vous laisse aller prendre votre douche, dit-elle avec un clin d'oeil à peine perceptible. Bonne... soirée, Mr Black.

Erillia avait du mal à retenir un sourire éblouissant. Ses yeux pétillaient, elle allait le revoir seul à seule... enfin...

Les bords de sa bouche tressautait tandis qu'elle se mordait jusqu'au sang afin de ne pas se trahir.

Sirius lui adressa un grand sourire et s'éloigna en direction de la salle commune.

Il était heureux d'avoir réussi à donner rendez-vous à son amante sans les trahir. Il avait hâte d'être à ce soir. Un sourire malicieux et rêveur aux lèvres, il se dépêcha d'aller prendre une douche.

Il faisait frai dans le château, et il commençait à avoir froid. Il éternua et disparut ensuite au coin d'un couloir.

Erillia sourit en voyant le jeune homme s'éloigner et repris sa déambulation dans le château. Minuit n'était pas pour tout de suite et elle aimait cette sensation de plénitude qu'elle avait en marchant. Elle imaginait déjà ce qu'elle allait demander à la Salle sur Demande et cela la faisait rire toute seule.

Elle ne pouvait effacer le sourire heureux qui était apparu sur ses lèvres. Elle allait le voir! Ils allaient se revoir. Il lui avait tant manqué!

Elle était heureuse.

Le proffesseur de Soin au créature magique, marchait dans le chateaux, les bras chargé de plusieurs livres, d'un parchemin, d'une magnifique plume et d'un ancrier. Tous ce materiel était nessessair pour la préparation de son future cours pratique.
Il ne voyait strictement rien à se qu'il se passait devant lui. Et l'inévitable se produit, à l'angle d'un couloire il percuta quelqu'un. Deséquilibré, son chargement tomba sur le sol de pierre. Et le pire arriva l'ancrier se brissa et répendie l'ancre sur les deux malheureux qui se trouvait là.

- Je suis confue. Sa va? Vous n'avez mal nul part?

Il reconnue sa collègue, qui enseigne les sortilège.

- Melle Potter! Je suis désolé, sincerment. Je ne vous avez pas vue. Vous allez bien?

Il sortie un mouchoir de sa poche et commença à éssuiller le visage de la jeune femme.

Erillia était plongée dans ses réflexions quand elle sentit de l'encre se déverser sur elle.

- Melle Potter! Je suis désolé, sincerment. Je ne vous avez pas vue. Vous allez bien?

La jeune femme s'arracha à l'étreinte de son collègue pour tout nettoyer d'un coup de baguette.

-Je vais bien ne vous inquiétez pas. Décidemment, il n'est pas très bon d'être plongé dans ses pensées ici, dit elle avec humour.

Voyant les yeux du jeune professeur s'attardait sur l'endroit où se trouvait son "magnifique" suçon, elle se hâta de remonter le col de sa robe.

-Vous avez besoin d'aide Orlendo?

- Merci my lady, mais je me voie dans l'obligation de détoirner cette offre.

Il lui fit un élégant sourire, prit sa baguette magique et fit disparaître les tâches d'encre qui jonchaient ces affaire. Il les ramassa prestement.

- Malgrés mes gestes maladroits, puis-je me rendre utile a votre égare, my lady?

Il lui rendit un sourir éclatant.

Erillia sourit joyeusement.

-Et bien très cher... Je ne pense pas. Merci pour votre galanterie... C'est devenu plutôt rare ces derniers temps, dit elle ironiquement.

Elle aimait bien Orlendo. Il était très sympa et très mystérieux... et quel charmeur. C'était un ami. Uniquement un ami ainsi qu'un allié.

Elle attendait qu'Orlendo lance la conversation.

- merci du compliment, my lady, je voulais aller au trois balais ce soir voudriez- vous joindre à moi?

Et il lui refit un sourire angélique.

Erillia se mordit la lèvre, embarassée.

-J'aurai adoré Orlendo mais j'ai déjà quelque chose de prévu ce soir. Une autre fois peut-être? demanda-t-elle avec des regrets dans la voix. Au fait! Je vous demanderai de bien vouloir me tutoyer! Nous sommes collègues après tout et je ne suis pas assez vieille et ridée pour qu'on me vouvoie.

Elle essayait de détendre l'atmosphère, ne voulant pas faire de peine au jeune professeur. Mais elle allait voir Sirius ce soir et il était hors de question qu'elle annule, cela ne lui était même pas venu à l'esprit.

- Daccort, tu n'est pas vieille et ridé. Desolé de vo... t'avoire offencé. Mon invitation et toujours valabla, réviens- moi quand tu est libre.

Après une courte pause où il lui fit un autre de ces magnifique sourir.

- qu'as-tu prévue pour les vacance, si la question n'est pas trop personnel?

Erillia se mordit la lèvre.

-Pendant les vacances? Euh... je vais rentrer chez moi et me reposer, beaucoup me reposer.

Se reposer? Mon oeil... Sirius venait avec elle et si il y avait bien une chose qu'elle n'allait pas faire c'est se reposer.

-Je vais rendre visite à des amis aussi sans doute, cela fait longtemps que je ne les ai pas vu..., ajouta-t-elle en mentant avec brio. Et vous?